Pourquoi votre bol coco est un bol écolo?

Pourquoi votre bol coco est un bol écolo?

Depuis quelques années, les coco bols remplacent les assiettes sur les tables du monde entier. Une tendance qui arrive petit à petit en France et en Europe, avec prise de conscience de la population, sur les dangers du plastique.

Entrées, desserts et plats principaux peuvent désormais être servis dans cette nouvelle vaisselle écologique. Une nouvelle habitude de vie qui a du bon, puisqu’elle aide à la préservation de l’environnement (#ecofriendly).

Si les bols de coco suscitent aujourd’hui autant d’engouement, c’est parce qu’en plus d’être esthétiques et pratiques, ils ont l’avantage d’être écologiques. Les bols de coco sont en effet fabriqués entièrement à la main avec les coques de véritables noix de coco dont la chair a déjà été utilisée. Le recyclage de la coque évite l’accumulation des déchets.

Chaque noix est coupée délicatement et subit un ponçage aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. 

Une fois la coque parfaitement lisse, elle est rendue brillante grâce à une dernière phase de graissage avec de l’huile de coco biologique.

En effet, il ne contient ni colle ni laque artificielle, ni aucun autre produit chimique susceptible de nuire à la santé de l’utilisateur. Comme chaque noix de coco possède sa propre forme, taille, couleur et ses propres dessins, chaque bol fabriqué est unique et différent des autres.

La production de coco en quelques chiffres

Voilà plus d’un millénaire que la production de noix de coco existe. Et depuis les débuts de la production, la donne a bien changé. En effet devenue très populaire auprès des consommateurs, la noix de coco fait depuis quelques années, l’objet d’une forte demande. Ce qui explique que la production mondiale de noix de coco ait au moins été multipliée par 2 depuis 50 ans.

Si aujourd’hui, plus de 90 pays produisent des noix de coco, seuls trois pays sont considérés comme de grands producteurs. 

Ce sont l’Inde, l’Indonésie et les Philippines. À eux seuls, ces trois pays produisent en effet plus de 70 % de la quantité de noix de coco produite sur la planète. L’ONU pour l’alimentation et l’agriculture estimait la production mondiale de noix de coco à 61,5 millions de tonnes en 2014.

Le recyclage pour éviter le gaspillage
La chair constituait autrefois le seul élément transformé dans la noix de coco. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Désormais, tous les éléments constituant cette fameuse noix peuvent être utilisés.
Les palmes par exemple peuvent être tressées et servir à recouvrir les toitures, notamment des habitats traditionnels, les abris sur les plages et les terrasses des restaurants. Extraite directement de la fleur du cocotier, la sève chauffée constitue une bonne alternative au sucre raffiné et au sucre de canne. 

La fibre entourant et protégeant généralement la noix de coco est un ingrédient très recherché en horticulture. Sa structure poreuse et granulaire en fait en effet un excellent substrat dans les cultures hors sols. Elle favorise l’enracinement des plantes et permet une meilleure germination. Quant à la coque, elle sert principalement à la fabrication d’objets artisanaux, de boutons de chemises et de bols. Alliant esthétisme et fonctionnalité, le coco bol donne une touche d’originalité en plus aux smoothies bowl. 

Bien que de toutes les parties du cocotier — arbre, fruits, feuilles — soient parfaitement réutilisables, le recyclage reste un concept peu exploité. Rien qu’au Brésil par exemple, sur les 2,7 millions de tonnes de résidus de coco générés, moins de 2 % ont été recyclés durant l’année 2015.